Bon nombre de pays partenaires de la Guinée dressent un bilan sombre sur la situation des droits humains et les principes démocratiques dans le pays.
Pendant que le département d’État américain reproche les autorités de ne pas agir pour la lutte contre la traite des personnes, l’union européenne évoque un risque de recul de la Guinée, en matière de respect des droits de l’homme, mais aussi du fondement d’un État de droit.
» Le rapport confirme les lacunes déjà dénoncées par les organisations de défense des droits de l’homme. Il met en exergue la nécessité impérieuse, pour la Guinee, de fournir plus d’efforts pour renforcer l’État de droit et préserver les acquis démocratiques. Le rapport mentionne également le non-respect des droits légitimes des victimes de déguerpissement pour raison de construction de barrages hydroélectriques.
Nous saluons les efforts de l’union européenne en faveur de l’avènement d’une Guinee plus respectueuse des principes fondamentaux de la démocratie et de l’État de droit. La LIDDA confirme les informations contenues dans le rapport et appelle l’union européenne à poursuivre sa collaboration avec le gouvernement guinéen, afin de l’aider à réaliser les changements structurels et institutionnels nécessaires au progrès démocratique du pays « , a invité Mamady Kaba au micro de mosaiqueguinee.com.
Le président de la Ligue pour les droits et la démocratie en Afrique invite le chef de l’État » à s’abstenir de tout acte pouvant aggraver la situation, à poursuivre les efforts de décrispation, afin de favoriser la réussite d’un dialogue national inclusif et sincère « , a-t-il exhorté.
Hadja Kadé Barry