Dans sa sortie médiatique de ce mardi 13 juillet 2021 sur l’indépendance de la justice, Alphonse Charles Wright est largement revenu sur les principes de cette impartialité.
Le président par intérim du TPI de Dubréka pense que l’indépendance de la justice émane du comportement des magistrats.
Pour ce juge « la loi doit être appliquée dans toute sa rigueur » afin de restaurer la confiance entre la justice et les justiciables.
« On dit que la justice est corrompue, il n’y a pas de corrompu sans corrupteur mais c’est à nous les juges de résister. L’opinion qu’on a d’une institution dépend de ses hommes. Le justiciable veut aujourd’hui que son dossier soit jugé dans un délai raisonnable. Il est inquiet de l’indépendance que doit incarner le juge qui va examiner son dossier, parce que dans le cadre du fonctionnement de la justice, l’idéal vaudrait que tout procès civil ou pénal soit équitable. Dans tous les cas, le principe du respect de la déontologie est un principe qui ne doit pas être dérogé en toute circonstance. La loi dit si je dois vous priver de votre liberté, je dois ouvrir mon code comme l’imam ouvre le livre saint ou le prêtre ouvre la bible, pour dire à ses fidèles ce que je dis c’est la parole de l’évangile ou c’est la parole du Coran. Toute décision qui va contourner le fondement de ça, va envoyer la crise de confiance entre le justiciable dont vous avez eu le dossier et vous en tant que juge », a-t-il confié.
Hadja Kadé Barry