Exclues de l’organisation de l’examen du baccalauréat, les structures syndicales de l’éducation décident de tenir tête au ministre de l’éducation nationale.
Du coup, Ils promettent d’agir conséquemment face à cette décision qu’ils qualifient »d’injuste et d’infondée.
Michel Pépé Balamou qui est monté au créneau trouve inconcevable qu’une telle décision vienne d’un ministre qui a consacré toute sa carrière au secteur de l’éducation.
« On nous fait comprendre que ce n’est pas écrit dans les textes et depuis 2012, c’est un ministre non enseignant Dr Ibrahima Kourouma qui a fait en sorte que les syndicats soient associés à la démarche. Aujourd’hui, c’est le ministre Bano en tant qu’enseignant qui vient nous dire que cela n’est plus possible puisque ce n’est pas écrit dans les textes de loi. Alors que les stratégies qui sont en train d’être appliquées ne sont pas aussi écrites, notamment les détecteurs de métaux, la digitalisation et autres », a réagi le secrétaire général du SNE, peu après l’annonce de leur exclusion.
D’après lui, en agissant ainsi, le ministre fait une déclaration de guerre aux structures syndicales de l’éducation supposées être ses partenaires privilégiés.
« Le ministre Bano fait une déclaration de guerre contre les organisations syndicales et nous n’allons pas nous laisser faire sans nous rétracter, nous allons agir conséquemment par rapport à cela. C’est qui est encore plus marrant, c’est qu’on attend qu’on soit dans la salle de l’atelier préparatoire des examens pour nous annoncer cela et que c’est parce que ce n’est pas écrit dans les textes », a dénoncé le leader syndical, tout en précisant que leur partenariat dans le cadre d’une collaboration saine, doit impérativement reposer sur la confiance, le respect et les échanges.
Enfin, il convient de rappeler que depuis l’arrivée de Docteur Bano Barry à la tête du MEN-A celui-ci n’a jamais convié les trois structures syndicales de l’éducation (FSPE, SLECG et SNE), a une réunion relative au système éducatif en Guinée.
Alhassane Fofana