En prélude de la 5ième édition du Salon international du livre de jeunesse de Conakry, prévue du 03 au 06 novembre prochain, le directeur général des éditions Ganndal, structure organisatrice, Aliou Sow ainsi que des partenaires à l’événement notamment le PNUD, l’ambassade de France ont animé un point de presse, ce vendredi. Objectifs, présenter au public lecteur dont la jeunesse, les objectifs et les différentes activités qui seront réalisées lors de cet événement culturel et scientifique.
D’entrée, le DG des éditions Ganndal, suivant le thème choisi cette année »‘les livres de jeunesse au service de l’éducation de qualité » a précisé qu’il cherche à établir un lien entre l’école, la qualité des enseignements et des apprentissages ainsi que le rôle que les livres de jeunesse doivent jouer dans le développement d’une nation, à travers des des échanges, des expositions et jeux qui seront organisés.
Pour atteindre cet objectif, l’événement sera décentralisé dans les cinq communes de la capitale afin de permettre aux enfants d’accéder aux livres dans le cadre de leur formation et de leur éducation.
« Les jeux que nous faisons, seront sanctionnés par la délivrance gratuite des chèques livres qui sont offerts par le bureau du PNUD à Conakry. Les enfants de la cinquantaine d’écoles qui ont été sélectionnés dans les cinq communes qui arrivent, qui visitent et touchent, lisent les livre, et qui côtoient et posent des questions aux lecteurs, qui participent au jeu, vont rentrer chez eux avec des livres pour eux aussi ainsi que les enseignants. les personnes qui les accompagnent aussi auront des chèques livres et d’autres catégories d’ouvrage pour les écoles », a indiqué le délégué général dudit salon.
Par ailleurs, le président de l’association des éditeurs de Guinée, Aliou Sow assure qu’à travers cette initiative en vue, son organisation vise trois objectifs, à savoir, montrer à la face du monde qu’il y a une production nationale de livre de jeunesse. Ensuite, rapprocher le livre de jeunesse des enfants en amenant les enfants à toucher, manipuler, lire les livres et participer aux jeux à travers les stands d’exposition qui seront organisés à cet effet. Enfin, amener les lecteurs à acheter des livres qui leur plaisent sur n’importe quel des stands et auprès de n’importe quel des éditeurs où il y a un livre qui leur plaît.
Plusieurs éditeurs africains, canadiens et français viendront exposer leurs différents ouvrages à cette occasion, à Conakry.
Dans le cadre de Conakry capitale du livre, un agenda culturel et diplomatique a été monté et le salon international du livre de Conakry est inscrit en lettre d’or par l’association des éditeurs de Guinée. C’est pourquoi Sansy Kaba Diakité, prenant la parole à son tour, a assuré que les éditeurs guinéens seront mobilisés à ce salon.
« Nous serons dans les six points stratégiques, pour présenter tous les livres de jeunesse que nous avons dans notre catalogue dans les débats, dans les ateliers et formation », a martelé le vice-président de l’association des éditeurs.
Il a par ailleurs invité les parents et les enfants à venir massivement participer à ce rendez-vous : « un enfant doit avoir très tôt le goût de la lecture et pour cela les parents doivent s’impliquer, c’est pourquoi, nous invitons les parents à venir au salon avec leurs enfants. Quand un parent montre le chemin du livre de la bibliothèque, de l’espace de lecture à son enfant, l’enfant prendra l’exemple, c’est pourquoi nous invitons les parents à venir avec les enfants pour qu’on ait un salon populaire parce que ce salon est dédié spécifiquement aux enfants », a-t-il ajouté.
Partenaire privilégié de l’événement, l’ambassade de France, à travers son attachée de coopération pour le français, dira que l’éducation est un acte fort de la coopération française en Guinée, que son institution accompagne.
« Nous avons des fonds qui sont si modeste et qui sont destinés à développer plus spécifiquement le français et la politique du livre. On agit sur différents tableaux en matière d’éducation. Il y a eu un projet toujours sur fonds de l’agence française de développement qui a vu jour et qui s’appelle ressources éducatives pour développer l’accès aux ressources éducatives aux enfants en Afrique subsaharienne. Donc là aussi comme l’institut français a la maîtrise d’œuvre de ce projet pour tout ce qui concerne le livre de jeunesse, nous sommes doublement impliqués maintenant dans les affaires de l’éducation avec ce projet supplémentaire », a conclu Stéphanie Orfila.
Alhassane Fofana