Il s’agit d’une nouvelle étape du projet intitulé cadre juridique et institutionnel des droits des femmes initié par l’Organisation Guinéenne des Droits de l’Homme et du Citoyen, avec l’appui de l’Ambassade de France en Guinée, d’Avocats Sans Frontières France et du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme.
Après avoir réuni des magistrats, des officiers de police judiciaire et des membres d’organisations de défense des droits humains autour de la question, cette fois, ce sont les hommes de médias et des artistes qui ont été conviés, à cet atelier de vulgarisation.
Ceci, pour leur permettre de mieux communiquer sur les droits des femmes, ainsi que les instruments juridiques qui les protègent, en Guinée.
« L’organisation du présent atelier avec le soutien de l’Ambassade de France en Guinée, en partenariat avec Avocats Sans Frontière France vise à informer et à sensibiliser les journalistes et les professionnels de la communication sur le cadre juridique et institutionnel de promotion et de protection des droits des femmes en Guinée, par le biais du rapport d’étude menée par l’OGDH. Certes, cette étude n’est pas exhaustive sur la problématique des droits des femmes en Guinée, mais elle constitue un bréviaire important qui pourrait contribuer à l’enrichissement du débat sur la mise en œuvre des droits des femmes en Guinée. L’appropriation dudit rapport par des journalistes et des professionnels de communication constitue un levier important pour renforcer la promotion et la protection des droits des femmes en Guinée. C’est le lieu pour moi d’adresser mes sincères remerciements à tous les partenaires qui ont bien voulu accompagner notre organisation, l’OGDH dans ce combat en faveur de l’accès à la justice pour les personnes vulnérables en Guinée, notamment les femmes. À l’ensemble des participants et participantes, je vous exhorte tous et toutes à une appropriation de la présente étude dans le but de contribuer à une meilleure promotion et protection des droits des femmes en Guinée », a déclaré Souleymane BAH président de l’OGDH, lors de la cérémonie d’ouverture dudit atelier.
Les partenaires présents à la rencontre ont souligné la nécessité de soutenir une telle initiative.
« Cet atelier de vulgarisation est le fruit d’un travail qui est fait depuis bientôt un (1) an par l’OGDH et soutenu par l’ambassade de France. Aujourd’hui on est aussi partenaire avec Avocats Sans Frontières France, on unit nos forces pour être plus nombreux, avoir plus de poids au sujet des droits des femmes. C’est un sujet qui nous touche sur lequel nous sommes vraiment engagés. J’espère que cet atelier de vulgarisation permettra à vous les journalistes et communicants d’être mieux outillés pour pouvoir traiter de ce sujet », a estimé la chargée des questions culturelles à l’Ambassade de France en Guinée.
« Nous espérons de retour des échanges vifs et fructueux. Nous avons tous conscience de l’importance de vulgariser les informations autour des droits des femmes. Votre rôle est crucial acteurs des médias guinéens. On compte vraiment sur vous, pour diffuser et informer sur la situation des droits des femmes en Guinée », a renchéri la représentante d’Avocats Sans Frontières France.
Une trentaine de participants seront donc outillés sur des questions liées aux droits de l’Homme, particulièrement ceux des femmes durant trois (3) jours.
Hadja Kadé Barry