Dans une interview diffusée hier dimanche sur les médias d’Etat, le président de la transition, colonel Mamadi Doumbouya a réitéré sa volonté et celle du CNRD qu’il dirige, de laisser la latitude au CNT, de déterminer la durée de la transition.
Réagissant sur cette actualité, Jacques Gbonimy, président de l’UPG estime que n’est pas une bonne idée de procéder de la sorte. Pour lui, il revient au CNRD, à lui uniquement, de dire, combien de mois ou année va durer la transition amorcée le 5 septembre dernier, après la chute du président Alpha Condé.
« Le problème reste encore au niveau de la durée de la transition. On a l’habitude de voir qu’on donne la durée de la transition dès les lendemains d’un coup d’Etat. Mais on remarque qu’en Guinée, ça fait plus de deux mois qu’on n’a pas donné la durée de la transition et on continue à remettre cela à l’actif du CNT. Je pense que le CNRD devrait avancer une date et non mettre cela au compte du CNT vu que les guinéens sont partagés sur cette date. La junte est venue avec un programme de travail qui doit être imparti dans le temps. Ce n’est pas à un CNT de dire la durée de la transition, ça risque de prendre plus de temps. Il revient au CNRD d’avancer une date, même si celle-ci fera l’objet de débat au sein du CNT, après son installation. La date doit venir du CNRD », a-t-il lancé.
L’acteur politique a, par ailleurs fait savoir que proposer 5 ans comme durée de la transition n’est pas raisonnable car c’est la durée d’un mandat présidentiel.
MohamedNana Bangoura