Le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle a procédé au lancement des travaux de l’atelier de partage de la stratégie nationale de développement de l’enseignement technique et de la formation professionnelle (ETFP), ce mercredi 09 février, dans un réceptif hôtelier de la capitale.
Cette stratégie nationale est élaborée par une équipe technique composée de cadres nationaux, avec l’appui de l’UNESCO, à travers ses bureaux régionaux d’Abuja et de Dakar et du bureau pour l’Afrique de son Institut International de Planification de l’Éducation (IIPE).
Elle s’engage dans le programme prioritaire N°4 (Extension et réforme de l’enseignement technique et de la formation professionnelle) du ProDEG et le complète par rapport aux enjeux socioéconomiques et technologiques nouveaux ou à anticiper.
Deux jours durant, les participants, issus des ministères techniques, des entreprises, les partenaires techniques et financiers (…) vont échanger autour de la stratégie qui a été élaborée et y apporter des critiques et suggestions afin de mieux l’adapter aux réalités du moment.
Dans son discours de circonstances le président de la cellule technique chargé de l’élaboration de la stratégie de développement de l’ETFP, Mody Sory Barry a focalisé sa communication sur la particularité de cette stratégie.
« Le premier trait particulier de la stratégie, c’est son inspiration. Elle s’appuie sur les partenaires de l’enseignement technique, ceux pour lesquels l’enseignement technique forme. On les interroge sur leurs besoins de compétences qui sont définis dans un programme. On utilise la méthode de l’APC qui est une méthode qui permet d’interroger l’utilisateur, connaître ses besoins de compétences et le former en fonction des compétences requises. L’autre atout, c’est qu’une fois que ces partenaires seront impliqués dans l’élaboration de cette stratégie, nous souhaitons qu’ils participent au financement de la mise en œuvre de cette stratégie », a-t-il déclaré.
Prenant la parole, le point focal de l’UNESCO en Guinée, Mamadou Dian Diallo, a précisé que la mission du système des Nations-Unies consiste à accompagner les Etats membres de ses organisations dans leurs activités.
« C’est ainsi qu’à la demande du ministère de l’enseignement technique et de la formation professionnelle l’UNESCO a décidé d’accompagner le ministère pour réactualiser sa politique de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Le travail a consisté à revoir la stratégie parce que la politique qui a été jusque-là, remonte de 2011. Donc, il fallait essayer de la revoir de la réactualiser pour qu’elle soit mieux adaptée surtout aux réalités du moment. C’est à ce titre que nous sommes là aujourd’hui pour partager le premier draft de cette stratégie », a-t-il indiqué.
Selon lui, le sous-secteur de l’enseignement technique est très important en ce sens qu’il forme les cadres moins qui sont des véritables acteurs du développement de la Guinée.
Dans son propos de lancement des travaux, le ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, Alpha Bacar Barry, a remercié toutes les parties prenantes pour le travail accompli pour l’élaboration de ce document aussi important.
Il a également souligné que c’est une stratégie qui prend en compte la politique nationale de l’emploi et consolide l’approche de développement des compétences et de l’apprentissage.
« Nous sommes en train de nous doter d’un outil, d’un guide qui va nous permettre dans les prochaines années se déployer des projets, des programmes qui vont faire que note système d’enseignement technique et de formation professionnelle puissent prendre de l’envol et puis Satisfaire nos besoins locaux en matière d’emploi qualifié, d’entrepreneuriat et de cadre », a-t-il fait savoir.
A rappeler que les travaux de cet atelier se tiennent en présentiel et virtuel.
Alhassane Fofana