En conseil des ministres le jeudi 24 février, le gouvernement de transition a rappelé à l’ordre les entreprises qui ne respectent pas les dispositions de la loi de travail en Guinée.
Ainsi, il a indiqué une ligne de conduite à tenir pour corriger le non-respect de ces violations répétées des textes de lois.
S’agissant du cas particulier de l’entreprise minière russe RUSAL, le gouvernement exige qu’elle réhabilite et équipe l’hôpital Pechiney de Fria et le respect du SMIC qui s’élève à 440 000 francs guinéens.
« Concernant la Communication du Ministre du Travail et de la Fonction Publique relative aux services privés d’emploi,
Le Conseil a décidé de prendre une directive appelant les entreprises à corriger les manquements à la loi du travail.
Cette directive doit comporter les mesures suivantes :
– En ce qui concerne le Ministère de la Fonction Publique
Ø Exiger l’intégration progressive des travailleurs liés au cœur de métier des entreprises minières dans l’effectif desdites entreprises.
Ø Exiger la mise à disposition de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale des travailleurs devant aller à la retraite.
Ø Exiger l’élaboration de la classification sectorielle assortie d’une grille de salaire pour les employés des sociétés de prestations et de sous-traitance.
Ø Exiger la reprise des visites médicales annuelles obligatoires de tous les employés et sous-traitants.
Ø Exiger à RUSSAL la rénovation et l’équipement de l’hôpital Péchiney de Fria et le respect du SMIC qui s’élève à 440 000 francs guinéens.
– En ce qui concerne le Ministère de l’Environnement
Ø Exiger le respect des normes environnementales contenues dans les conventions minières et ratifiées par les conventions internationales.
– En ce qui concerne le Ministère des Mines
Ø Exiger le respect des obligations en matière d’investissement et de protection de l’environnement contenues dans les conventions.
Ø Exiger le respect du plan de transfert de compétences des Étrangers et un chronogramme précis de mise en œuvre.
Ø Exiger la production et la mise à disposition d’un rapport annuel des emplois tenus par des Guinéens.
Ø Mettre en place sans délai une Commission Interministérielle de suivi de l’application des recommandations sus-énumérées »