Les assises nationales ont été entamées ce mardi 22 mars 2022, à Conakry.
Si certains leaders politiques et de la société civile ont décidé d’y prendre part, d’autres ont décidé de bouder tout simplement les rencontres.
Se prononçant sur le sujet dans l’émission Mirador de FIM FM ce mardi, Sékou Koundouno chargé des stratégie du FNDC, laisse entendre qu’on avait pas besoin de décaisser de l’argent pour des assises alors qu’il pouvait se servir des acquis de 2016.
« L’objectif qui nous a amenés au MATD hier c’était de parler de l’ouverture prochaine du cadre de dialogue permanent. Nous avons parlé des assises, nous avons discuté de ces questions, mais en allant on était déjà prédisposé (…). A notre niveau, nous avons fait une proposition de sagesse à Monsieur Mory Condé, pour lui dire qu’on avait pas besoin de réinventer la roue, de 2010 à 2016, un travail a été fait par la commission provisoire de réconciliation nationale présidée les deux religieux, mon seigneur Vincent Coulibaly et l’imam Elh, Saliou Camara. Ce travail qui avait été fait tient compte de nos passifs et de nos actifs de 1958-2015. Nous avons suggéré qu’il était important de réactiver cette commission, pour qu’on puisse compléter la partie manquante de notre histoire de 2016-2021. Une fois ce travail fait, les recommandations de cette commission avaient pour objectif de créer une commission définitive de justice, vérité, réconciliation, et de pardon. Ça pouvait bien nous aider, parce que la précarité, avec la crise mondiale qui sévit pouvait nous permettre d’économiser une manne importante qu’on pouvait envoyer dans d’autres secteurs », a-t-il indiqué.
Hadjiratou Bah