La fête de Ramadan sera célébrée dans moins de 4 jours en Guinée.
Les fidèles musulmans s’activent pour les préparatifs.
Dans les différents marchés de la capitale guinéenne, les tenues de fête sont moins chers, contrairement aux années précédentes, selon plusieurs vendeurs.
Mais le seul problème, c’est le manque d’argent qui frappe de plein fouet les citoyens de Conakry.
M’Mahawa est vendeuse de chaussure pour enfants et adultes au marché de Cosa.
« Les chaussures pour les grandes filles se discutent entre 130, 120 et plus. Pour les petits, le prix est fixé entre 60.000 et plus. Les tenues des enfants aussi se négocient être 150,160 et 180 mille. Cette année ce n’est pas cher comme les années précédentes », a confié cette commerçante.
« L’affluence n’est pas comme ça comme au marché de Madina où tout le monde préfère aller faire leur achat. Vous savez, tout le monde est devenu vendeur et la vie est cher actuellement. Mais quand même nous parvenons à écouler nos marchandises. Les clientes se plaignent trop en disant que c’est cher », explique cette autre vendeuse d’habits.
Dans les boutiques, il faut être riche pour s’approcher ou jeter un coup d’œil, souligne Madame Diallo, trouvée au marché de Cosa dans la commune de Ratoma en train de faire des achats pour ses enfants.
« Dans les boutiques là on te casse la tête. Les prix sont exorbitants. Une seule tenue est vendue à 250. 000 GNF ou plus. Et si tout ton argent n’atteint pas 200 milles avec la situation du pays actuellement. C’est pourquoi j’ai acheté les pagnes de « faré yaré » du bazin contrefait pour les enfants qui est moins coûteux et j’ai amené chez le tailleur pour coudre. Au moins, c’est économique », s’est exprimé cette mère de famille.
Aïssata Barry