Les négociations engagées par les autorités de Kouroussa ont abouti à un consensus.
Une rencontre a réuni autour du préfet de Kouroussa le colonel Aboubacar Doumbouya, le maire de la commune urbaine Mamady 1 Condé, des représentants de la société civile, de la jeunesse, de la société Kouroussa Gold Mining et des manifestants.
Trois des quatre points de revendication ont été verbalement satisfaits selon le porte-parole des manifestants Ousmane Keita.
Ce sont :
– Le recrutement « massif » des jeunes des villages concernés ;
– La prise en compte de l’intégration des représentants des jeunes des villages impactés dans les relations communautaires ;
– Faire représenter un jeune de chaque village impacté dans les phases de recrutement.
Quant au point sur la mise à la disposition des populations de parcelles dans le permis de la société en vue d’une exploitation artisanale des mines, il a été jugé non négociable par la directrice des ressources humaines de la société KGM.
« Il faut noter que toutes ces décisions de la société Kouroussa Gold Mining n’ont été que verbales pour l’instant et non écrites. Mais, cela nous a donné le courage de lever les barrages. La seule décision qui a été notifiée par un écrit, c’est celle sur la prise en compte de la participation des villages impactés aux recrutements de la société », a fait savoir Ousmane Keita, le porte-parole des manifestants.
Abdoulaye Keita depuis Kouroussa