Ce mercredi 24 août au CNT, a démarré le débat sur l’éducation nationale, le fonctionnement du système éducatif et les examens nationaux en République de Guinée.
L’objectif consiste, pour les conseillers nationaux assistés dans ce travail par des personnes ressources, d’échanger sur les problématiques profondes et réelles de l’éducation en République de Guinée et de proposer des pistes de solutions pour sa redynamisation.
L’initiative a été prise, selon le rapporteur de la commission santé, éducation, affaires sociales et culturelles, commission de fond de cette initiative, parce que le CNT estime que le niveau actuel du système éducatif guinéen est une responsabilité partagée. Cette responsabilité pourrait se situer à quatre niveaux à savoir la gouvernance, le corps enseignant, les apprenants et la famille.
Ce débat qui commence ce jour, selon Dr Dansa Kourouma, le CNT va « l’institutionnaliser pour que chaque année », avant la rentrée scolaire, les représentants du peuple s’interrogent sur le devenir du système éducatif, pour que « des mesures urgentes soient prises ».
Au sortir de ce débat, des solutions à court, moyen et long terme pour endiguer les problèmes qui gangrènent l’éducation, seront proposées.
D’ores et déjà, estime le président du CNT, il est primordial de s’inspirer des aspects positifs de la première République de Sékou Touré qui, à cette époque, avait « réussi à faire de l’école, à travers son système d’internat et la formation militaire en fin de cycle, le creuset du civisme de l’éducation à la citoyenneté et de l’émergence d’une conscience nationale ». Celui-ci rassurera plus loin que dans l’élan de rectification institutionnelle prônée par le CNRD, des actions innovantes pour que le système éducatif guinéen s’adapte aux réalités socioculturelle et politique du pays, seront largement proposées.
MohamedNana Bangoura