A l’occasion d’une rencontre à laquelle Bah Oury, fondateur et vice-président exclu de l’UFDG, était convié samedi 09 avril 2016, à Bambéto, des violences ont encore éclaté entre ses partisans et ceux de son adversaire du moment, Cellou Dalein Diallo. Mais le pire ne s’est pas produit.
On déplore deux blessés appartenant au camp Bah Oury. Des blessés dont la vie n’est pas en danger.
Joint au téléphone par notre rédaction, Bah Oury nous a confirmé les faits et condamné l’agression, selon lui, de ses proches par certains «jeunes armés, payés par Cellou Dalein Diallo ». Il a aussi dénoncé une « culture de la violence du côté de Cellou Dalein, qui atteint des limites sans bornes».
Le vice-président exclu de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) n’était pas sur place mais il nous apprend que face à l’ampleur de la violence, les organisateurs de la rencontre ont appelé au calme et ont décidé de reporter le rendez-vous pour sauvegarder la quiétude sociale.
«Les organisateurs ont jugé plus sage de reporter (la réunion Ndlr) pour qu’il n’y ait pas de situation imprévisible et incontrôlable », nous a-t-il confié.
Bah Oury souligne que les forces de l’ordre ont bien été informées de sa venue à Bambeto, mais il ignore si elles ont eu le temps de se déplacer pour assurer la sécurité. Toujours selon notre interlocuteur, deux des personnes qui auraient agressé ses proches ce samedi, faisaient l’objet d’un mandat d’arrêt pour leur implication supposée dans l’affaire du 05 février au siège de l’UFDG.
La réunion de ce samedi a donc été suspendue, mais selon Bah Oury, les organisateurs trouveront un espace mieux secourable dans les jours à venir pour tenir la rencontre. En attendant, Bah Oury a rendez-vous avec les jeunes de Hafia ce dimanche pour « un échange d’idées ».
Bangaly Kourouma