Le colonel Amara Camara et Ousmane Gaoual Diallo ont au cours d’une conférence de presse, ce mardi 6 septembre 2022 abordé le sujet lié au séjour prolongé de Cellou Dalein Diallo et de Sidya, aujourd’hui considérés comme des exilés politiques.
Pour le colonel Amara Camara, ministre porte-parole de la présidence de la République, ces deux personnalités, élargies à tous les autres guinéens à l’extérieur en ce moment, peuvent rentrer en Guinée quand ils veulent, car il n’y a aucune mesure qui interdit leur retour au pays.
« En termes clairs, je ne comprends pas ce que vous appelez exilé. Il y a des citoyens qui ont décidé de sortir du pays pour des convenances personnelles. Ils pourront rentrer en Guinée quand ils voudront, car rien ne les interdit de rentrer en Guinée. Hier, on empêchait les gens de sortir du pays. Cette démarche-là, ce changement de paradigme est une réalité aujourd’hui qui ne peut pas être remis en cause. Assimiler un voyage personnel qui est un déplacement privé à de l’exil, relève d’une manœuvre de nature à ternir l’image de notre pays. Que cela soit dissocié aux actions qui sont en train d’être menées dans notre pays. Il n’y a aucune campagne, aucune mesure qui interdit à tel ou à tel de rentrer en Guinée. Quelqu’un qui choisit librement de ne pas rentrer ne peut être considérer comme un exilé », a lancé le colonel Amara Camara.
Le ministre Ousmane Gaoual Diallo a, pour sa part, précisé que pour le gouvernement guinéen, Cellou et Sidya sont en mission à l’extérieur car c’est ce que les concernés affirment dans les médias.
« Vous savez, il y a plusieurs manières de se mettre en exil. Il y a des exilés politiques, il y a des exilés économiques et des exilés géographiques. Chacun choisit la thématique qui l’accompagne. Ce qui est sûr, c’est que les autorités de la transition n’ont pris aucune disposition pour qu’un acteur politique ou social se mette en exil. S’ils choisissent de ne pas rentrer, c’est leur convenance. Nous comprenons qu’ils sont en mission, s’ils finissent leur mission, ils vont rentrer dans leur pays », croit-il.
MohamedNana Bangoura