C’est une Asmaou Diallo, visiblement réconfortée qui a exprimé sa satisfaction, suite à l’annonce de la date dudit procès par le ministre de la justice et des droits de l’homme ce vendredi 16 septembre, ce, après plus d’une décennie d’attente.
Au sortir d’un tête-à-tête avec le garde des Sceaux, la présidente de l’association des victimes, parents et amis des massacres du 28 septembre 2009 (AVIPA), a salué cette décision au nom de l’ensemble des membres de la structure.
« Cette date que nous avons longtemps attendue est tombée aujourd’hui. Nous sommes vraiment très satisfaites. Il était temps qu’on arrive à ce procès. Je suis vraiment très à l’aise, nous sommes très à l’aise, les victimes des massacres du 28 septembre 2009 sont très à l’aise aujourd’hui. Je prie Dieu qu’il nous accorde la longévité et la santé pour assister à l’ouverture de ce procès qui arrive à grand pas et jusqu’à la fin », a-t-elle confié.
D’après elle, l’annonce de la date du procès est très capital, en ce sens qu’il s’agit d’un événement qui a ternis l’image de la Guinée en matière de respect des droits de l’homme.
«C’est quelque chose de très intéressant pour nous. Ce dossier a mis une tache noire sur la Guinée. Nous espérons que toutes les vérités seront dites avec l’ouverture de ce procès qui va ouvrir la Guinée vers le bonheur. Ce bonheur sera pour tous les Guinéens, pas les victimes seulement, nous le souhaitons. Nous remercions colonel Mamadi Doumbouya d’avoir eu le courage et l’ambition afin que ce procès ait lieu dans notre pays », a exprimé la dame.
Enfin, elle a salué l’implication du procureur de la Cour Pénale Internationale CPI, qui a d’ailleurs annoncé sa présence à l’ouverture du procès.
Alhassane Fofana