Invité de l’émission « MIRADOR » de la radio FIM FM, ce lundi 14 novembre, le ministre de l’enseignement pré-universitaire Guillaume Hawing, a évoqué le scandale de corruption à l’IRE de Kankan.
Au cours de son intervention, il a fait comprendre qu’à Kankan il y a eu des modifications des résultats session 2020-2021. Sur 7.135 admis, il a été retrouvé plus de 9 mille, soit une différence de 1 680.
« Il faut rappeler que dans le cadre de la mise en œuvre de la politique de refondation et de rectification institutionnelle promis par le Chef de l’Etat colonel Mamadi Doumbouya, nous avons instauré des contrats de performance à l’endroit de toutes les IRE, les DPE. Il y a le contrôle sur toute l’étendue du territoire. Mais à Kankan il y a eu des modifications des résultats session 2020-2021, c’est bien avant le CNRD. De là, des élèves qui se retrouvent en 12 ème année qui n’ont pas leurs diplômes, nous avons décidé de vérifier les modifications, j’ai appelé le directeur du service des examens, j’ai demandé que je voulais avoir la situation de l’IRE de Kankan. Ensuite, nous avons constaté que les résultats que le service examen avait envoyé on a trouvé 7.135 admis en tout. On a demandé les résultats sortis à Kankan, on a trouvé que c’est 9 mille et quelques, soit une différence de 1.680. Nous avons décidé de prendre des dispositions en attendant de voir clair, parce que cela ne répondait pas à la rectification institutionnelle. Nous avons convenu qu’il fallait réagir, comment plus de 1000 élèves se retrouvent en 12 ème sans le brevet (…). Les faits ont été reconnus, ils ont été auditionnés par notre conseil de discipline, ils ont reconnu les faits. Les élèves sont venus, nous nous sommes entretenus, les montants payés nous ne connaissons pas. Certains élèves disent qu’ils ont payé 600 mille, 700 mille. Le mal est profond, les faits sont là, ça rattrape toujours », a-t-il expliqué.
Pour rappel, la justice a également enclenché une procédure judiciaire, deux des personnes interpellées ont été entendues et mis en garde à vue par le parquet général près la cour d’appel de Kankan.
Saidou Barry