A l’occasion d’une plénière tenue à l’hémicycle ce vendredi 2 décembre, les conseillers nationaux du CNT ont examiné et adopté l’accord de don et de crédit relatif au deuxième financement additionnel pour le projet de vaccination et de riposte à la COVID-19.
Cet accord de don et de crédit signé le 15 juillet dernier entre la République de Guinée et l’Association internationale de Développement (IDA) est estimé à 25, 43 000 000 USD. Il est reparti en 50% don et 50 autres en crédit.
C’est la commission Plan, Affaires financières et contrôle budgétaire du CNT qui a eu à travailler sur ce document en inter-commission. Selon son rapport, ce montant servira, entre autres, à « l’acquisition de 40 ambulances pour les 33 districts sanitaires plus les cinq communes de la ville de Conakry ; à l’acquisition de 438 motos tout terrain pour l’ensemble des 438 centres de santé ruraux et améliorés du pays ; à l’achat et l’installation de 2 chambres froides de 40 m³ à énergie mixte et 2 groupes électrogènes de 14 Kva ; à l’assistance technique et logistique pour l’installation de 4 centrales de production d’oxygène ; à la fourniture et l’installation de 4 groupes électrogènes pour les centrales d’oxygène ; à l’achat de 4 camions frigorifiques pour assurer une meilleure couverture vaccinale ; l’acquisition de 549 caisses isothermes entre 2° et 8° ; à l’appui à la mise en œuvre du plan opérationnel de communication, de mobilisation sociale et engagement communautaire contre la COVID-19 l’achat des caisses isothermes de 80° ».
Selon le ministre de la santé et de l’hygiène publique, Mamadou Péthè Diallo présent à cette session plénière, l’accord adopté ce jour est une sorte de continuation de financement de la Banque mondiale pour renforcer la capacité de la République de Guinée dans la lutte contre le COVID-19.
« Il vient non seulement nous permettre de renforcer les acquis, mais aussi avec des ressources supplémentaires, irriguer notre système de santé pour le rendre plus performant », a-t-il ajouté.
À la tribune, le ministre Péthè soutiendra par ailleurs que « ces équipements vont au-delà de la riposte à la Covid-19 ».
« L’impact de ce projet va au-delà de la vaccination et de la riposte contre la COVID-19, car il permet à notre système de répondre mieux aux besoins de nos populations », a-t-il lancé.
Par ailleurs, le rapport de la commission saisie au fond recommande aux autorités de prendre des mesures contraignantes pour assurer une large couverture vaccinale en exigeant les pass vaccinaux dans lieux publics et d’assurer une vaccination de routine dans toutes les structures de santé.
MohamedNana Bangoura