A l’issue du 62ème sommet de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest, les dirigeants ouest-africains ont exigé la tenue d’un dialogue inclusif en Guinée.
Les chefs d’États ont d’ailleurs évoqué une possibilité de délocaliser le cadre de concertations, en dehors du pays, sous la médiation de l’organisation.
Pour Fodé Oussou Fofana, les conclusions de la CEDEAO « sont à l’avantage des guinéens ».
Il réitère plus loin, la volonté de l’union des forces démocratiques de Guinée à participer au cadre de concertations.
« La CEDEAO a dit qu’il faut un dialogue inclusif et nous attendons qu’ils (le gouvernement et le CNRD) nous appellent. On ne changera jamais notre volonté d’aller au dialogue, notre volonté d’œuvrer pour la paix », a-t-il réitéré au cours de l’assemblée générale de l’UFDG ce samedi 10 décembre 2022.
Le vice-président du parti dirigé par Cellou Dalein Diallo a répondu aux leaders d’opinion, opposés à la délocalisation du cadre de dialogue.
Il rappelle que ce n’est pas la première fois que la Guinée soit confortée à une telle situation, et que moult leaders avaient participé à la rencontre, qui a abouti à un accord de sortie de crise en 2010 et le maintien en exil de Dadis Camara, chef de la junte militaire d’alors.
« Tous ces leaders qui sont en train de crier là aujourd’hui étaient présents à Ouagadougou. On se connaît », a-t-il asséné.
Hadja Kadé Barry