Ouvert ce lundi 9 janvier, devant le TPI de Mafanco, le procès intenté contre l’ancien coordinateur du FNDC Abdourahmane Sano, entre dans une nouvelle phase, celle des plaidoiries et réquisitions.
Elle fait suite aux débats contradictoires, au cours desquels le prévenu Sano a rejeté les faits mis à sa charge.
Dans son réquisitoire, le procureur Kanfory Ibrahima Camara, sans sourciller, a laissé entendre que l’enquête a démontré qu’il ne s’agit pas d’une réunion, mais d’une subversion organisée par Abdourahmane Sano.
Plus loin, il a demandé de retenir le prévenu dans les liens de prévention de cette infraction, en le condamnant à 18 mois assortis de sursis.
De son côté, l’avocat de la partie de la défense Mohamed Traoré, sans détour, dénonce un réquisitoire qu’il juge décevant à l’encontre de son client Abdourahmane Sano.
Pour rappel, Il est poursuivi pour des faits de participation délictueuse à des réunions, suivant la procédure de flagrant délit.
Ces ennuis politico-judiciaires, sont nés de la tenue d’une réunion visant à lancer un mouvement dénommé ‘’citoyens pour la République’’ (CPR).
Nous y reviendrons !
Saidou Barry