La capitale guinéenne, pourrait bientôt connaître de graves perturbations dans sa desserte en électricité. Des perturbations qui signifieront non seulement des délestages la journée, mais aussi et surtout la nuit.
En effet, dans quelques semaines, Veolia, la société française qui a un contrat de gestion d’EDG, et qui rachète l’électricité avec plusieurs opérateurs privés, devrait faire sans les 75 mégawatts de K-Energy.
Et pour cause, les propriétaires de cette centrale électrique, semblent à bout de leur patience. Ils n’ont pas reçu le moindre radis de l’Etat guinéen depuis l’installation et l’opérationnalisation de la centrale.
En clair, depuis que celle-ci fonctionne, et qu’elle produit de l’électricité, mise sur le réseau d’EDG, donc distribuée aux populations, l’Etat traine les pieds à payer ses factures.
Oui, en l’absence de subvention, l’Etat n’en a pas versé à EDG depuis neuf mois, apprend-on, c’est l’Etat qui s’est engagé à supporter les paiements en faveur de K-Energy. Ce qui n’est pas fait depuis que cette centrale opère en Guinée.
En conséquence, les premiers responsables de la société, auraient signifié récemment au ministre Cheick Taliby, leur intention de tout arrêter, y compris la production, faute de paiement.
Selon nos informations, M. Sam, le patron de K-Energy, aurait même menacé, annonçant qu’il venait de commander le dernier bateau transportant du Gasoil 1, en direction de la Guinée.
Ce stock épuisé, il n’est pas prêt de continuer, sans recevoir ses paiements dus à l’Etat. L’Etat guinéen, toujours mis à l’index, grand mauvais payeur !
Populations de Conakry, apprêtez-vous !
A suivre !
Demba Sidicki