Affectée par la mort de trois individus en conflit avec la loi dans les locaux disciplinaires de la police et de la gendarmerie, au bout de quarante-huit heures, le ministère de la justice et des droits de l’homme, envisage le transfert des détenus dans des locaux qui sont plus appropriés, notamment à la prison civile, dont certains locaux contiennent déjà un nombre important de détenus.
« On ne peut pas avoir le cœur de les laisser dans les locaux où ils se trouvent (…). Nous avons envisagé de les transférer dans un bref délais », a-t-elle déclaré.
D’ici là, Irène Marie Hadjimalis a demandé aux services de police et de gendarmerie de veiller sur les détenus, en leur facilitant la réhydratation. D’après elle, le but de son département réside dans l’humanisation des lieux de détention.
« Le but recherché par le ministère de la justice, c’est d’humaniser les maisons de détention, ceux qui sont là, ceux qui seront là ce sont des êtres humains tout comme nous, jusqu’à ce qu’ils soient situés sur leur sort ils doivent être considérés comme des innocents », a-t-elle instruit.
Suite aux instructions de la secrétaire générale, le procureur d’instance près le TPI de Coyah a assuré que des mesures sont en train d’être prises à l’effet de permettre aux détenus d’avoir une condition meilleure de détention.
Alhassane Fofana