Une mission des Nations-Unies est à Conakry depuis le lundi 4 novembre 2024, pour analyser les besoins électoraux du pays, dans un contexte de transition militaire.
Sa venue en Guinée est d’étudier le contexte électoral, ainsi que le cadre juridique et institutionnel.
Pour le président du parti BL Dr Faya Millimono, avec cette mission onusienne, si c’est pour un retour à l’ordre constitutionnel, son travail est efficace.
« La seule chose que je peux dire, que ce soit les Nations-Unies, que ce soit l’union africaine, le parti Libéral et la CPR souhaitent un jour que chacun ne reste pas les bras croisés parce qu’au-delà de tout ce qu’on veut dire, ceux qui sont au pouvoir et ceux qui cherchent ce pouvoir aujourd’hui nous sommes très petits par rapport à la Guinée. La seule préoccupation fondamentale pour nous c’est la paix dans le pays. La paix pour qu’elle soit acquise il faut que les élections qui vont être organisées permettent le retour à l’ordre constitutionnel et que ces élections soient indemnes de reproche, qu’elles soient transparentes. Si les partenaires bi et multilatéraux comprennent et agissent pour aider la République de Guinée à négocier de façon apaiser ce retour à l’ordre constitutionnel, ça sera un bon travail. Mais s’ils restent les bras croisés je ne les vois pas en sapeur pompiers », a-t-il conclu.
À l’issue de cette mission, un rapport sera rédigé et remis au secrétaire général des Nations-Unies, il contiendra des recommandations sur une éventuelle assistance de l’ONU dans le cadre du processus électoral en Guinée, mentionnant les types de soutien, envisageable et les modalités possibles de mise en œuvre.
Saidou Barry