Le département de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation prend désormais à bras-le-corps la situation des enseignants contractuels non retenus à l’issue du dernier recrutement à la fonction publique locale et ceux de la zone spéciale de Conakry.
Le ministre Jean Paul Cédy a récemment reçu en audience les représentants des deux structures autour du point nodal de la plateforme revendicative du SLECG, à savoir leur engagement à la fonction publique.
Au cours des échanges, nous apprend-on, Jean Paul Cédy avait pris l’engagement de faire la situation en termes de manque d’enseignants dans les établissements, qu’il devra par la suite soumettre à l’approbation du gouvernement.
« Le ministre (Cédy ndrl) avait dit qu’il va remonter la situation de ceux de Conakry et des autres villes, parce qu’il ne lui revenait pas d’engager. Il lui revenait juste de faire la proposition au gouvernement », nous a confié le coordinateur général des enseignants contractuels de la zone spéciale de Conakry.
Malgré le dernier recrutement de plus dix-mille enseignants, le déficit reste criant et plusieurs doivent faire valoir leurs droits à la retraite, en fin d’année.
Bien que recalés, ces enseignants continuent de dispenser les cours dans les écoles publiques pour combler le vide.
« Le ministre nous avait également dit que s’il y a une possibilité au niveau du budget qu’il nous fera part de ses priorités parce que déjà nous sommes sur le terrain jusqu’à présent, nous continuons de dispenser les cours. Je viens d’une école publique comme ça, pour mes heures au lycée 02 octobre à Kaloum », a poursuivi Mohamed Latige Brahim Salim.
La volonté de Jean Paul Cédy, et les besoins sont entre autres facteurs qui plaident en leur faveur, ajoute-t-il.
Les échanges avec le ministre devront se poursuivre le vendredi prochain au département. Il sera cette fois-ci question pour chaque camp de présenter ses propositions.
À suivre !
Alhassane Fofana