Le RPG arc-en-ciel a animé sa traditionnelle assemblée générale ce samedi 30 novembre 2024 à Conakry. A cette occasion, Aboubacar Demba Dansoko a été chargé de brosser l’actualité sociopolitique qui prévaut dans le pays. Ce cadre de l’ex parti au pouvoir a martelé que la transition prendra fin inéluctablement le 31 décembre 2024, soit dans un mois. Il a flétri les agissements des formations politiques qui se battent actuellement aux côtés du CNRD pour prôner la continuité. Il interpelle la classe politique toute entière.
« L’appel à lancer à la classe politique guinéenne, c’est pour dire que beaucoup de partis politiques font actuellement la politique du ventre. Sinon, quand le CNRD a conclu avec la CEDEAO un accord par rapport à la fin de la transition, beaucoup de partis n’avaient pas été invités. La meilleure chose à faire quand il s’agit de faire de la politique dans un pays, c’est de faire en sorte que le pays puisse exister et que sa ligne politique puisse continuer. Personne ne doit faire de la politique à côté du CNRD, sinon que de dire au CNRD de respecter ses engagements tendant à rendre le pouvoir plus tard le 31 décembre. Donc, nous lançons un appel à cette classe politique pour demander à ce qu’elle fasse preuve de responsabilité afin que notre pays soit sauvé », a demandé Aboubacar Demba Dansoko.
C’est un secret de polichinelle. Les mouvements de soutien prolifèrent actuellement. Aboubacar Demba Dansoko en a évoqué. Il regrette l’inertie des autorités face à ces mouvements de soutien alors qu’elles avaient dit au départ n’en avoir pas besoin.
« Vous avez entendu certains responsables dire que les manifestations de soutien sont interdites. Mais en réalité, qu’est-ce qui se passe sur le terrain ? Les manifestations de soutien prolifèrent encore et c’est avec l’argent public. Nous dénonçons cet état de fait. Nous disons à ceux qui font ces mouvements de soutien d’arrêter, parce que le président du CNRD ne sera jamais candidat en Guinée. Il va tenir sa parole d’honneur, parce que de toutes les façons, cela ne pourrait pas marcher. Donc, il faut arrêter les mouvements de soutien, il faut se concentrer sur la fin de la transition », a-t-il insisté.
Sékou Diatéya