Interrogé par nos confrères de RFI ce vendredi 06 décembre 2024, le leader et président du parti UFDG a évoqué le retour à l’ordre constitutionnel en Guinée conformément au chronogramme conclu avec la CEDEAO. L’ancien premier ministre qui vit en exil, a décidé comme ses collègues membres des forces vives de Guinée, de ne plus reconnaitre le CNRD à partir du 31 décembre prochain. Il assure que le peuple de Guinée attend cette échéance
« Le peuple de Guinée attend cette échéance, et Mamadi Doumbouya a librement décidé de ne pas rester un jour de plus au pouvoir après le 31 décembre. Il a été interrogé à l’époque par des journalistes, et il a toujours dit qu’il ne resterait pas au-delà du 31 décembre. Ils ont passé un accord avec la CEDEAO, au terme duquel il s’engage à rendre le pouvoir à cette date. Le peuple de Guinée estime qu’à partir de cette date, il n’aura aucune légitimité, entre guillemets, et que les forces vives ne reconnaîtront plus la junte. Nous allons demander la mise en place d’une transition civile chargée exclusivement d’organiser les élections et de rendre au peuple son droit de choisir librement ses dirigeants », a-t-il déclaré.
A la question, « Et s’il refuse de vous écouter, avez-vous une marge de manœuvre ? », la réponse de Cellou Dalein Diallo ne s’est pas fait attendre : « Oui, notre marge de manœuvre s’adapte à la volonté du peuple. Nous n’avons pas d’armes pour nous défendre, nous n’avons pas d’argent pour corrompre les citoyens, mais nous avons cette volonté, cette ferme volonté du peuple d’exercer son droit de choisir ses dirigeants à tous les niveaux. Et je pense que c’est une force redoutable, la force du peuple », a-t-il martelé dans cet entretien.
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