Le concours d’accès dans les écoles de santé publiques et privées décembre, démarre ce mercredi 11 2024 aussi bien à Conakry qu’à l’intérieur du pays.
À la faveur d’une conférence de presse conjointe tenue au siège de la cellule de communication du gouvernement, à Kaloum, la ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, Aminata Kaba, a indiqué qu’au au total 3665 candidats sont répartis sur 9 centres d’examen à Conakry et dans les autres régions administratives, deux (2) centres à Conakry, un (1) centre par région administrative, dont Boké Faranah, Kindia, Kankan, Mamou, N’zérékoré.
Pour le niveau BTS, elle fait remarquer qu’il ya 1025 inscrits, au niveau des agents techniques et santé, sur le compte 2605, contre 15 inscrits pour l’imagerie.
Dans sa communication, elle a tenu à préciser que ce concours va se tenir dans de bonnes conditions tout en rassurant que les mesures logistiques sont prises en compte.
« Nous essayons de changer notre méthode de travail, nous avons un président qui a une vision. Mais qui dit vision exige bien vouloir la matérialiser. Le Général Mamadi Doumbouya dans sa vision exige à ce que nous qualifions davantage notre système éducatif. Dans tous les programmes, à commencer par le programme Simandou 2040, le deuxième acte de ce programme est bien l’acte numéro 2 qui concerne l’éducation et la culture. Lorsqu’on revient à l’acte 5 sur la santé et le bien-être, cela est inscrit à ce programme. Dans les lettres de mission qui nous sont assignées par le premier ministre chef du gouvernement Amadou Oury Bah il est clairement mentionné que les ministres sectoriels doivent pouvoir mettre en œuvre la vision du Chef de l’Etat à travers des plans d’actions opérationnels pour soutenir le développement socioéconomique de notre pays. Lorsqu’on revient à ces réformes, dans la majorité des pays Lorsqu’on parle de santé publique, n’est pas médecin qui le veut (…) . Nous avons vulgarisé la liste des écoles et des filières écoles autorisées, cela est disponible si vous le souhaitez. En franco-arabe, cela concerne spécialement les ENI, on n’a pas réussi à transcrire ça sur tablette et les adaptateurs au format QCM. Les différentes équipes ont été déployées sur le terrain, on espère que ce concours va démarrer dans les meilleures conditions dans les centres identifiés. Nous essayons de mettre tout en place pour que les mesures logistiques et l’encadrement nécessaires soient là. Les équipes techniques ont été déployées pour l’usage des tablettes. C’est le paysage actuel au niveau de l’enseignement technique », at-elle expliqué tout en indiquant que toutes les filières qui ne répondaient pas aux critères en matière d’équipements ou pour par manque de professeur, il a été décidé de ne pas les ouvrir pour éviter demain de mettre des jeunes sur le marché, sans emploi.
Pour sa part, le ministre en charge de la santé Dr Oumar Djouhé Bah a fait savoir que le ministère en charge de la justice sera associé pour éviter les irrégularités.
« Nous allons impliquer le ministre de la justice pour que des poursuites soient serrées à l’encontre de ces récidivistes. Nous voulons que la vie qui est sacrée, qu’elle demeure sacrée. Tout le monde ne doit pas faire la médecine, les études de santé. La personne doit savoir si elle doit être technicien, pilote, ménagère, c’est important de savoir ce qu’on doit faire. Il y a des inspections de 2 ministères qui vont travailler de façon conjointe mais elles vont travailler aussi avec le ministère de la justice. On ne peut pas continuer à négocier, ce qu’on a fait pour les faux médicaments, c’est ce qu’on fera pour les titulaires d’école, qui ne sont pas autorisés à ouvrir certaines filières » , a-t-il lancé.
Les raisons de restriction du nombre d’écoles de santé font suite à une évaluation de la qualité d’enseignement dans certains établissements.
Saidou Barry