Les activités planifiées dans le cadre de la 5ème édition de la Semaine nationale de la citoyenneté et de la paix (SENACIP) continuent d’être exécutées sur le terrain tant à Conakry, qu’à l’intérieur du pays.
Ce lundi 16 décembre 2024, plusieurs écoles du pays accueillent les conférences-débat sur la thématique principale de cette 5ème édition qu’est ‘’assoir une citoyenneté démocratique responsable pour la construction d’une Guinée nouvelle’’.
À l’école primaire et collège Yaguine et Fodé de Yimbaya, commune de Matoto, les conférenciers ont aussi mis cette occasion à profit pour sensibiliser les élèves sur le civisme, la citoyenneté, aux vertus de la paix, à la connaissance des symboles de la République, etc.
L’Agence nationale pour la promotion de la citoyenneté et de la paix (ANACIP) tient ces conférences en collaboration avec le ministère de l’enseignement préuniversitaire et de l’alphabétisation.
« Il est chaque fois, important de rappeler aux élèves que nous sommes unis par l’histoire et par les symboles de la République. En tant que fils et filles de la Guinée, ce n’est pas vain, il ne s’agit pas seulement de le dire, il y a des signes qui montrent que nous sommes issus d’une même nation, que nous avons les mêmes ancêtres et que nous visons la même chose dans le futur. Dans les écoles, nous nous évertuons à faire connaitre ces éléments. Cela fait partie de nos missions régaliennes, c’est ce que nous faisons chaque fois et la semaine nationale de la citoyenneté est l’occasion d’insister là-dessus pour que chaque élève, chaque enseignant prenne conscience de l’importance des symboles de la République. Le message principal durant cette conférence a donc été de dire d’abord que l’école est un espace d’éducation et que quand on vient, c’est non seulement pour acquérir la connaissance mais aussi pour acquérir le savoir-être, le savoir-vivre. Nous avons aussi demandé aux élèves de cultiver des valeurs de bon citoyen comme la ponctualité, l’assiduité, le respect des couleurs nationale, d’apprendre à bien chanter l’hymne national. Ils ne resteront pas éternellement élèves, nous avons donc le devoir de les préparer à être des citoyens responsables. L’échange a été très fructueux, et nous repartons avec espoir et satisfaction », a expliqué Joseph Pelicot Camara, Directeur général adjoint du service de l’éducation civique et morale au MENA.
Dans son exposé devant les élèves et encadreurs de cette école primaire, le Directeur communal de l’éducation de Matoto, Sékou Kaba est revenu, pour sa part, sur l’observation du civisme en milieu scolaire. Il a exprimé sa satisfaction d’accueillir cette activité.
« Le citoyen dispose des droits politiques et peut aussi s’impliquer dans les causes qu’il souhaite défendre. L’idée de citoyenneté et de civisme permet la réalisation d’une communauté de vie harmonieuse entre les citoyens. Un citoyen doit s’armer du devoir et du droit. L’école, étant un lieu d’apprentissage et d’éducation, c’est en ces lieux que les valeurs du bon citoyen doivent être apprises. Par exemple, l’interdiction de la drogue et les méfaits liés à la drogue sont enseignés dans les écoles. Les professeurs d’éducation civique donnent des connaissances dans ce sens », a-t-il lancé.
Le choix de l’école publique Yaguine et Fodé dans la commune de Matoto pour abriter cette activité n’est pas fortuit. Il s’explique par sa situation géographique et son effectif cosmopolite.
« C’est un sentiment de responsabilité qui m’anime en accueillant cette activité et je me vois encore responsabilisé de plus dans mon rôle d’encadreur. Nous sommes un établissement déjà habitué à la, pratique du civisme. Chaque matin, avant la montée des couleurs, nous travaillons sur les thèmes envoyés par le service civique et moral », a confié Kabassan Condé, principal de l’école Yaguine et Fodé.
MohamedNana Bangoura