À la faveur d’une conférence de presse hier mercredi, les 50 enseignants-chercheurs Phd recrutés par le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation ont haussé le ton contre le non-paiement de leurs salaires. Ils ont, à cet effet, annoncé l’interruption de leur prestation dans les universités, depuis le 15 j1nvier dernier.
Le ministère de l’enseignement supérieur, accusé dans cette affaire, n’a pas tardé de réagir à ces propos. Dr Mamoudou Bagaga, responsable de la commission qui a coordonné ce recrutement affirme que même si ces enseignants sont libres de dire ce qu’ils veulent, ils ne disent pas la vérité sur la plupart de ce qu’ils sont en train de dire.
« Je ne peux pas empêcher quelqu’un de faire ce qu’il veut. Nous, on sait déjà ce que nous faisons. On sait qu’ils ne disent pas la vérité sur la plupart de ce qu’ils sont en train de dire. Aujourd’hui, vous savez que les nouveaux fonctionnaires sont partis dans les camps militaires. Entre 8000 fonctionnaires sont répartis dans les camps. Et aucun de ceux qui protestent n’est allé dans le camp, pourtant, ils sont dans ce lot-là, mais à cause du caractère spécifique des enseignants, qui doivent effectivement être en classe, on ne les pas mis dans le lot », a-t-il dit.
Au sujet du non-paiement de leur salaire, Dr Bagaga soutient que ce n’est pas à son département de prendre en charge ce qu’ils réclament. Cette prise en charge sera effective à partir de la fin de ce mois.
« Les fonctionnaires, ce n’est pas le ministère de l’Enseignement supérieur qui a en charge, leur paiement-là. C’est le ministère du travail et de la fonction publique qui, dans son programme, avait prévu initialement de le faire le paiement au mois de décembre. Mais à cause de certains soucis techniques, ils ont ramené ça vers la fin de ce mois de janvier 2025. Ils sont informés », a-t-il lancé.
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