Un événement ordinaire, le limogeage d’un commis à la CNSS, semble prendre l’allure d’une guerre de clans au sein de l’appareil d’Etat et s’étend désormais au niveau de la classe politique et de l’opposition. Le départ du directeur général adjoint de la Caisse nationale de sécurité sociale, Mohamed Lamine Coumbassa, focalise l’attention et continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Limogé, il y a de cela plus de deux semaines, le DGA sortant s’accroche à son poste et refuse de passer le témoin à son successeur, Bangaly Leno. En ce moment, il remue terre et ciel, vocifère sur les ondes radios et menace. En somme, des agissements qui nous rappellent certaines pratiques sous le régime Conté (les décrets et contre décrets). Sinon de quoi serait fort Coumbassa, pour ne pas qu’il se plie à une décision administrative ?
A l’évidence, ceux qui apportent le soutien à Coumbassa dans sa croisade, devraient savoir raison gardée. Ainsi, la décision administrative prise à l’encontre de Mohamed Lamine Coumbassa, donne lieu à une campagne de dénigrement et d’intoxication. L’opinion assiste avec indignation en ce moment à une campagne systématique de diffamation et d’intoxication orchestrées par Coumbassa appuyé pour la circonstance par l’état major politique de son parti, l’UFR. Le soleil ne se lève pas sans qu’on apprenne le pire sur les personnalités influentes du régime. Et Malick Sankhon semble particulièrement visé par cette campagne de dénigrement et d’intoxication. Jugé à tor et à travers, responsable du limogeage de son DGA, et se montrant intraitable avec une classe politique déloyale et haineuse, Malick Sankhon est devenu par la force de son engagement, une cible à abattre. Des émissions radio commanditées, les tracts confectionnés mis en circulation, vilipendent, accusent et diffament les fidèles partisans au président de la République. C’est pourquoi, Malick Sankhon, se retrouve constamment, sous les feux de projecteurs. L’objectif serait de mettre le président en mal avec ce commis. D’où, les rumeurs folles qui sont alimentées et entretenues par Coumbassa et ses acolytes contre Malick Sankhon. Il est accusé de détournement des fonds de la campagne. Il est dit être en fuite. Il est accusé de trahison. Ce que les artisans de cette ignominieuse campagne diffamation oublient, plus ils débitent les mensonges pour ternir l’image de Malick Sankhon, ce dernier sort grandi. On ne peut jamais cacher la forêt avec sa main. Ceux qui pensent assis dans le camp des adversaires politiques de Malick Sankhon, à sa mise mort par le président de la République, le Pr Alpha Condé, devraient s’armer de patience. Car, le président de la République, sait mieux qui conque, que ce sont les mêmes pratiques de délation qui ont eu droit de cité durant les 24
ans, de pouvoir du feu général, Lansana Conté.
Mohamed Adama CAMARA, ce contenu n’engage pas mosaiqueguinee.com