Le premier ministre Chef du gouvernement Amadou Oury Bah, face à la presse, ce mercredi 5 mars 2025, à Camayenne, a fait le point sur sa gouvernance un an jour pour jour depuis sa nomination.
D’abord, le patron du palais de la colombe a mis en avant l’importance du dialogue politique pour un retour à l’ordre constitutionnel en Guinée.
Poursuivant, il a estimé que celui-ci est désormais permanent en Guinée.
« Sur le plan politique, certains estiment que le dialogue c’est entre les autorités en situation de responsabilité et eux-mêmes. Or dans une société complexe comme la nôtre, le dialogue d’aujourd’hui, c’est créer un environnement où à tout moment aussi-bien les communautés les plus éloignées, on décide s’ils peuvent être entendus et écouter. Le dialogue c’est de permettre que dans un pays comme le nôtre qu’il existe la courtoisie républicaine. Ce n’est pas parce que quelqu’un n’est pas d’accord avec vous qu’il faut le considérer comme une personne pestiférée. Je crois savoir que depuis un an la pratique de la gouvernance a de ce point de vue évoluer. Nous rencontrons régulièrement des autorités où d’anciens autorités de la République de Guinée pour échanger, encourager les uns et les autres (…). Ce n’est pas parce qu’on est plus en place qu’on n’existe pas. Le dialogue également avec la classe politique certes ce n’est pas la grande messe de manière régulière, il fallait repenser et rendre efficace la dynamique. Comme vous le savez, l’essentiel des positions qu’il fallait clarifier en ce qui concerne la marche de la transition ont été déjà réglées dès la première année de la transition à travers un chronogramme, le dialogue inter guinéen qui a fait émerger des résolutions sur ce qui est fondamentale, un dialogue au niveau de l’ensemble de la population à travers les assises nationales ; il faut faire en sorte que la dynamique de réconciliation puisse évoluer. Cela est en train d’être mis en œuvre sans tambour ni trompette. Le dialogue en Guinée est devenu un dialogue permanent. Il faut qu’on le souligne pour qu’on ne considère pas pour certains si Monsieur X ou tel autre n’est pas présent c’est comme s’il n’y a pas de dialogue. La question du dialogue, c’est un état d’esprit », a-t-il défendu.
La conférence de presse se poursuit !
Saidou Barry