Apparemment, le procès du député Ousmane Gaoual Diallo est parti pour durer et on ne sait jusqu’à quand. A l’audience de ce mercredi, le débat sur la forme a été houleux entre les avocats de la défense et ceux de la partie civile autour de la problématique de la procédure de flagrant délit. Me Salifou Beavogui ainsi que ses autres collègues de la défense, continuent d’égrener des articles du code de procédure pénale notamment son article 50, pour expliquer l’illégalité selon eux dans laquelle le député Ousmane Gaoual a été convoqué et détenu à la direction des investigations judiciaires.
La partie civile quant à elle, évoque l’aliéna 3 de l’article 50 du même code, pour tenter de prouver le cas de flagrant délit concernant l’arrestation du député.
Face aux contradictions et l’incompréhension entre les deux camps, le président du tribunal a été obligé de suspendre l’audience pour cinq (5) minutes. Pendant la pause, l’accusé a profité pour faire des photos avec certains de ses proches venus le soutenir.
Le procès vient de reprendre avec le prévenu Ousmane Gaoual à la barre. Il lui est reproché d’avoir tenu ses propos jugés « offensants » à l’endroit du chef de l’Etat, le député dit n’avoir fait que répondre à la violation selon lui de la constitution par le président Alpha Condé. « j’ai répondu à l’attitude de quelqu’un dont les propos et l’endroit où il les a tenu ne sont pas conforme à la constitution « , a-t-il déclaré.
Nous y reviendrons !
Bangaly Kourouma