C’est dans une salle polyvalente dans le 92èm, haute banlieue de la capitale française, que les ressortissants de Kankan, bref de tout le Batè, se sont donné rendez-vous hier samedi 17 Septembre, de 14h au petit matin de ce dimanche, à la faveur d’une grande mamaya suivie d’une soirée dansante.
Cette mamaya initiée et organisée par le Sérè Doudiya numéro 04, deuxième du genre, a mobilisé de nombreux ressortissants guinéens venus de la France et de toute l’Europe, mais aussi des ressortissants de pays voisins de la Guinée, comme le Mali et la Côte d’Ivoire.
Plusieurs personnalités de notre pays ont pris part à cette grandiose manifestation, entre autres, l’Ambassadeur de la Guinée en France, M. Amara Camara, l’ancien Premier ministre, M. Kabiné Komara, Monsieur Deen Barry du service consulat à l’ambassade de la Guinée à Paris, l’empereur de Wassolon, M. Laye Sidibé Wassaba Sports.
Plusieurs vedettes de la musique guinéenne y étaient également présentes. C’est le cas par exemple de Djanka Diabaté, la Divine, Djékoria Fanta, la détonnatrice de Mandé Brè, et le fils de son père, Sékouba Kandia Kouyaté, le tout dans une ambiance festive, avec à la clé une animation assurée par l’orchestre de Djékoria Mory Kanté, l’international soliste de notre pays.
Après l’intervention du diplomate guinéen et de l’ancien Premier ministre, actuel Haut-Commissaire de l’OMVS, M. Kabiné Komara, l’honneur est revenu à Monsieur Madifing Diané dit Bébéto, coordinateur général du Sèrè Doudiya 04, de rappeler aux uns autres le rôle et l’importance capitale dont le sèrè joue dans le développement socio-économique de Kankan.
Si la soirée a été belle et appréciée par bon nombre, quelques voix dissonantes se sont tout de même fait entendre.
Une dame venue d’un autre pays d’Europe, a regretté le fait que les chanteurs de l’orchestre, aient passé le plus clair de leur temps sur scène à flatter des personnalités. Toute chose à ses yeux, qui peut dénaturer le sens même de l’événement.
Réagissant à ce constat, un responsable de l’organisation a pris la promesse d’y remédier prochainement : « nous sommes seulement à notre deuxième organisation, c’est vrai ce qu’elle dit, mais chaque année on acquiert de nouvelles expériences à travers les imperfections constatées… », a tempéré ce responsable.
Yamba Yamba