Située à Kafilia, dans la préfecture de Boffa, l’école nationale de la police et de la protection civile fonctionne depuis le 29 septembre 2016. La redaction de Mosaiqueguinee.com s’est interressée à ce nouveau temple qui est aussi un fruit des réformes engagées pour restructurer et réformer les forces de défense et de sécurité de notre pays.
L’ENPPC compte 13 salles de classe dont trois (3) sont équipées et fonctionnelles, une infirmerie, une cuisine et des logements pour les cadres, selon une présentation faite par le Capitaine Issa CAMARA, le Directeur de ladite école, à ne pas confondre au colonel Issa Camara de l’armée guinéenne.
310 stagiaires y suivent actuellement la formation commune de base. Elle consiste à enseigner la base de l’art militaire, le respect de la hiérarchie, le commandement et l’endurance à ces futurs policiers.
Suivant le programme, les stagiaires auront à suivre des cours de topographie, de commandement, de combat, d’ordre serré, d’hygiène, de secourisme et éventuellement deux autres matières liées à la police nationale et à la protection civile comme les violences basées sur le genre.
Ils vont aussi cerner le contenu du statut spécial de la police nationale et de la protection civile. Selon les textes de la police nationale, la formation commune de base doit s’étendre sur une période de six (6) mois. Mais compte tenu de l’urgence et de l’effectif qui doit être formé, la période a été réduite à seulement trois (3) mois.
La création de l’ENPPC de KAFILIA a été initiée dans le cadre des réformes engagées par le président de la République. L’école a pour mission de résoudre les problèmes de défaillance des forces de sécurité dans l’exercice de leur fonction, explique le commissaire Hamady DIAKITE, directeur des études du centre.
Lundi dernier, dans la salle 3, ils étaient au nombre de 105 élèves dont 16 filles à suivre le cours sur le secourisme et la protection civile. L’objectif dudit cours est de préparer les futurs policiers à intervenir sur le terrain en cas de calamités naturelles ou d’accident et donc de pouvoir mieux protéger les personnes et leurs biens, affirme le brigadier-chef Ablaye Dibreka SYLLA instructeur.
Tigui Bah pour Mosaiqueguinee.com