Me Salif Kébé, n’a toujours pas pris les commandes de la CENI, l’Organe de Gestion des Elections en Guinée, plusieurs jours après avoir été élu nouveau président de l’institution, par 18 commissaires sur 19, lors d’une plénière extraordinaire.
Interrogé par mosaiqueguinee.com, Charles André Soumah, commissaire à la CENI, l’un des pontes de la fronde qui a conduit à la destitution de Bakary Fofana, a pointé le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Pour lui, après ce qui s’est passé, il revient aux autorités de ce département, d’organiser la passation de services entre le sortant et le nouvel entrant.
Ce qui semble trainer et cela a le donné d’irriter M. Soumah, pressé de voir la ‘’ révolution de velours’’, à laquelle lui et d’autres commissaires ont travaillé assidûment, toucher à son épilogue, par l’installation de Mr Salif Kébé, dans ses nouvelles fonctions de patron de l’institution CENI.
Dans une analyse publiée dans nos colonnes ce lundi matin, le juriste Mohamed Camara, contrairement à ce que réclament des activistes de la société civile, estime qu’il n’y a pas lieu d’aller à une dissolution de la CENI.
Pour lui, l’élection de Me Salif Kébé, a été, on ne peut mieux, conforme à la procédure prévue à cet effet.
Aux uns et autres d’en tirer les conséquences, pour sortir de l’enlisement !
Demba