Le procès qui oppose la présidente de la Haute Autorité de la Communication (HAC), Martine Condé, à Joachim Baba Milimono, un autre commissaire de la même institution, s’est poursuivi ce mercredi, au Tribunal de Première Instance (TPI) de Kaloum. La patronne de la HAC est poursuivie entre autres pour menaces, violences et abus d’autorité.
Au sortir de la salle d’audience, les avocats des deux parties ont répondu à quelques questions des journalistes.
«Si on applique le droit, Martine condé sera retenue pour l’infraction qu’elle a commise sur mon client, le harcèlement à travers son renvoi comme un mal propre… Il est privé de son salaire il y a de cela plus d’un an alors qu’il est un père de famille et le salaire a un caractère alimentaire. Donc nous avons plaidé et nous pensons qu’elle sera retenue», estime Me Béa, avocat du plaignant.
Pour Me Doura Cherif, avocat de la présidente de la Haute Autorité de la Communication, tout ce qui a été dit à la charge de sa cliente, s’est avéré faux à la suite des débats.
«On a parlé d’abus d’autorité, de voies de faits, de menaces, mais depuis l’intervention des témoins, on comprend que tout ce qui a été dit n’est qu’un simple montage, ce dossier est vide, on en veut à la présidente de la HAC parce que tout simplement, elle veut mettre de l’ordre et de l’autorité au sein de ladite institution», dit-il.
L’affaire a été mise en délibéré, et la décision du tribunal devrait tomber le 26 juillet prochain.
Alhassane Djigué