Ça commence à le faire, les nouveaux passeports guinéens de coloration gris foncé, ne sont toujours pas acceptés dans les ambassades présentes sur le sol guinéen.
Jusqu’à ce jour, de nombreux compatriotes munis de ces nouveaux passeports, se voient opposer un refus poli mais ferme de la part des consuls des différentes représentations diplomatiques sur le terrain. Toute chose qui les empêche de pouvoir voyager. Dans le lot de nombreux malades qui ne peuvent être évacués faute de visas,
leur péché, détenir ces nouveaux passeports.
Pourtant, récemment, le ministre de la sécurité avait promis d’adresser des courriers aux différentes ambassades de la place pour les informer du changement de couleur du passeport guinéen. Si cela a été fait, le message semble n’avoir pas été reçu. Le rejet dont ces nouveaux passeports continuent de faire l’objet dans les ambassades installées à Conakry, en est une parfaite illustration.
Joint par nos soins, Madiffing Diané reconnaît cet état de fait non sans amertume, et dit être très conscient des désagréments que cela cause à ses compatriotes désireux de se rendre à l’étranger. Le ministre de la sécurité prendra son bâton de pèlerin à partir de ce jeudi, première escale l’ambassade de France, pour convaincre les ambassades d’accepter ces nouveaux passeports.
Par ailleurs, Madiffing Diané, reconnait volontiers qu’en plus de la couleur, le nouveau passeport guinéen comporterait de nombreux autres problèmes à l’intérieur. Et notre ministre de lâcher, amer « comme ça été fait par un opérateur local, on est obligé d’aller comme en marchant sur des œufs…si ça ne va pas, on sera obligé de prendre des mesures correctives ».
Ce qui laisse entendre que si les nouveaux passeports guinéens continuent plus longtemps à être rejetés, une éventuelle résiliation du contrat avec l’opérateur local ( ndlr : Antonio Souaré PDG de Guinée Games) assortie d’une poursuite judiciaire n’est pas exclue.
En tout cas, pour les détenteurs des nouveaux passeports guinéens, il faut encore s’armer de patience, car les ambassades européennes demanderaient 45 jours pour informer leurs autorités policières de l’air et des frontières, des changements intervenus dans le passeport guinéen.
Aboubacar Diallo.
