La troisième édition des jeux littéraire inter-scolaires intitulés «le défi lecture», une initiative des Editions Gandal, a été lancée ce vendredi 27 octobre 2017 au centre culturel Franco-guinéen.
La cérémonie inaugurale a connu la présence du Directeur National de l’Education, et du Commissaire général de l’événement Conakry Capitale Mondiale du Livre.
Selon la présentation faite par la responsable du projet, Marie Paul Huet, il s’agit de faire une proposition de lecture de quatre œuvres littéraires aux élèves pendant l’année scolaire. «A la fin de chaque mois, ils (les élèves, ndlr) rencontrent une classe qui a lu le même livre et ils se posent des questions mutuellement sur ledit livre», a-t-elle indiqué.
Le concours est destiné cette année aux élèves de huit (8) classes de 11 ème et de 9 classes de 5ème, à savoir les lycées Excellence Alpha Condé, Sophia Paul, Coléah, Château Brillant, 28 septembre, Donka, Kipé, Albert Camus et les écoles primaires Néné Kadé Condeto, Alexandre Bouré, Saint Joseph de Salem et Dabadas.
Il y a aussi 4 écoles dans les préfectures de Dubreka et Boffa. Le 24 novembre, aura lieu le premier jeu, qui opposera les lycées Excellence Prof Alpha Condé et Albert Camus au CCFG, à l’occasion du Salon International du Livre Jeunesse de Conakry.
Pour les lycées, les jeux porteront sur les œuvres suivantes : Le cœur des enfants de Léopold (Wilfried N’Sondé) ; Les faux marabouts (Bernard Béavogui) ; Samory farouche combattant (Yves Pinguilly) et Tachetures (Hakim Bah).
Pour les écoles élémentaires, les œuvres retenues sont : Bakomé à la recherche de son père (Antoine Bangoura) ; Binta la petite vendeuse (Boubacar 1 Diallo) ; Alamako l’enfant aux grands rêves (Abdoulaye Keita) et Les Chimpanzés de Bossou (Moussa Kourouma).
Pour le représentant du ministre de l’Education Nationale et de l’alphabétisation, Abdoulaye Diarougha Diallo, en même temps directeur de l’enseignement général secondaire et technique, il faut que les enseignants se remettent en cause et qu’ils poussent les enfants a la recherche. Puisque, poursuit-il, la plupart des élèves ont des téléphones avec lesquels ils peuvent se connecter. « Il faut donc les pousser à utiliser cette connexion dans l’apprentissage de la science et de la lecture », conclut-il.
Alhassane Djigué