Depuis quelques jours, difficilement le quorum est atteint à l’Assemblée Nationale pour pouvoir tenir des plénières.
Il arrive même qu’à la dernière minute, les quelques députés présents et les ministres venus défendre leur budget, soient priés de rentrer pour attendre un autre jour.
Ce jeudi 30 novembre 2017 par exemple, alors que nos honorables députés, payés à la fin de chaque mois, devaient recevoir trois ministres de la République à 10h30, pour discuter des budgets sectoriels des départements de ces derniers, la plénière n’a pu commencer qu’à midi.
Les ministres des Mines, des TP, de la Santé et de l’Energie, ainsi que les hauts cadres venus les accompagner, ont vécu la même galère. D’ailleurs, seuls 56 députés sur les 113 inscrits ont répondu à l’appel. Aujourdhui encore, seuls 59 ont répondu et 25 excusés.
Dans l’hémicycle, les sièges des deux groupes parlementaires de l’opposition à savoir, les Libéraux Démocrates et Les Républicains, étaient quasiment vides. Dans le groupe du chef de file de l’opposition, il y avait moins de dix présents au moment de l’appel nominal. Parmi la dizaine de sièges accordés à l’UFR par le peuple de Guinée, seuls cinq étaient occupés. C’est au niveau de la majorité parlemantaire et des non alignés qu’il y a toujours un taux de présence acceptable.
Parmi les grands absents, nous pouvons citer Cellou Dalein Diallo, déjà en campagne électorale avant l’heure à l’intérieur du pays, Mouctar Diallo (Nfd), Aboubacar Sylla (Ufc) et Jean Marc Telliano.
M’Bonet