Dansa Kourouma, président du Conseil National des Organisations de la Société Civile (Cnocs), était ce matin l’invité de nos confrères de Lynx Fm dans l’émission Oeil de lynx. Parmi les sujets abordés, figuraient la grève des enseignants, déclenchée depuis le 13 novembre 2017, et le différend entre la presse privée et le Chef de l’Etat.
Concernant le premier point, l’invité déclare : «Il faut savoir qu’il y a un accord entre syndicat et gouvernement, qui est en cours d’exécution après des négociations qui ont été très difficiles, marquées par plusieurs incidents. La grève a été déclenchée dans un contexte très different, il faut reconnaître les différends entre M.Soumah et le Ministre de l’Education par rapport à son affectation. Le syndicaliste à été sorti d’une salle de négociation au ministère. Toutes les centrales syndicales ne conjuguent pas le même verbe, les syndicalistes souffrent d’un problème de cohérence avec l’accord qui à été signé. Il faut reconnaître que ,la condition de vie des enseignants guinéens, ne ressemble à aucun pays de la sous-région», a déclaré Dansa Kourouma.
Du différend entre le Chef de l’Etat et la presse privée…
Selon le président du CNSC, il faut dire au président de la République, que la liberté de la presse n’est pas négociable.«Les partons de presse doivent être capables de revendiquer quand c’est nécessaire. Il faut que le président change sa grille de lecture de la presse. J’ai demandé une rencontre avec les organisations professionnelles, parce que ce qui a été dit, je ne le partageais pas, personne n’a répondu à l’appel ».