Le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (Slecg), était en assemblée générale ce samedi, 23 décembre 2017.
L’on se rappelle qu’il y a un plus d’une semaine, une partie de ce syndicat a suspendue sa grève qui a paralysée l’enseignement pré-universitaire. Le leader de ce mouvement de grève, Aboubacar Soumah, après avoir écouté les différentes structures de base, s’est adressé au public.
« Dans notre avis de grève, nous avions demandé le payement des quarante pour cent en intégralité à la fin du mois de novembre. Mais pour une solution de sortie de crise, nous avons demandé à ce que vingt pour cent soit payé en novembre et vingt pour cent dans le premier trimestre de l’année 2018, c’est ce que nous avons soumis aux religieux. Et c’est ce que les religieux ont promis de réaliser pour nous, ce qui n’a pas été le cas. Aujourd’hui, on est tous déçus, les vingt pour cent n’ont pas été donnés en fin décembre », a expliqué Aboubacar Soumah.
Le leader syndicaliste donne à l’Etat jusqu’au 31 janvier 2018. Si l’augmentation des 20 pour cent demandée, n’est pas réalisée avec effet rétroactif, la grève sera reprise.
Il a par ailleurs invité les enseignants à resserrer les rangs. « Soyons conscients de notre état de notre pauvreté, nous sommes les plus pauvres de la sous-région », dira-t-il.
Alhassane fofana.