Le Syndicat Libre des enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG), a tenu une réunion restreinte ce mardi 02 janvier 2018, à son siège. D’importantes décisions ont été prises par les syndicalistes. C’est du moins ce nous a confié le responsable de la cellule de communication, Mohamed Ouamouno.
«Je peux résumer la rencontre d’hier (mardi ndlr) en trois points: premièrement, il était question de maintenir cette dynamique, d’aller jusqu’au bout par rapport à nos points de revendication. Donc, il fallait être vigilant, déterminé, engagé pour aller jusqu’au bout de cette dynamique jusqu’au 31 janvier 2018 parce que c’est cette période moratoire que nous ont proposée les religieux. Et pour ne pas les décevoir, nous l’avons acceptée. Et si rien n’est fait directement, nous allons engager dès la première semaine de février une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national.
Deuxièmement, nous avons compris que les généraux qui ont fait semblant de revenir, qui ont tendu la main, ce n’est pas une main franche, ce n’est pas une main qui est sincère, la preuve est que jusqu’à l’heure où je vous parle, les ordres de mission ne sont pas encore signés. Cela est une preuve tangible, donc ils ont montré franchement qu’ils sont venus, mais qu’ils ne sont pas sincères avec nous. Donc, c’est une façon de casser l’élan du mouvement, mais cela ne va pas nous empêcher d’aller sur le terrain et faire ce qu’il y a lieu de faire pour préparer le congrès.
Troisièmement, nous avons évoqué l’installation des bureaux communaux et préfectoraux avant le congrès pour que le camarade Aboubacar Soumah soit plébiscité le jour du congrès », nous a expliqué de long en large Mohamed Ouamouno.
Le SLECG, version Aboubacar Soumah reconnaît que cette phase est très décisive, car selon notre interlocuteur, c’est le moment où tout se joue. C’est pourquoi, il appelle les autres membres à la vigilance, à l’engagement, à la détermination et à l’union pour, dit-il, rejeter ce qu’il appelle des cadeaux empoisonnés.
Et pour joindre l’utile à l’agréable, le SLECG, version Aboubacar Soumah prévient : « quiconque tentera de céder aux tentatives de corruption sera purement et simplement exclu du mouvement ».
Voilà ce qui pourrait dans les prochains jours troubler le sommeil du Président Alpha Condé et son gouvernement.
Alhassane Fofana