C’est ce samedi 20 janvier 2018 à la maison de la presse qu’a été clôturé le projet intitulé : Promotion des droits humains et égalité des sexes et journalisme sensible. C’est une initiative de l’association des femmes journalistes qui a duré 10 mois. Ce projet vise à renforcer les capacités des journalistes dans le traitement de l’information dans le domaine du journalisme sensible.
« Durant ces dix mois et plus de travail, les femmes journalistes avec leurs partenaires ont travaillé pour lutter contre les inégalités sociales en province et sur l’ensemble du territoire .Ce projet nous permis de former 100 journalistes sur le traitement des reportages sur le genre et aussi d’évaluer le défis que les journalistes rencontrent dans le traitement de l’information sensible au niveau du genre. Au cours de ce projet, deux chartes ont été rédigées : la première charte, c’est pour redonner l’image de la femme dans les médias et la seconde charte porte sur la parité homme-femme dans les médias», a déclaré Afiwa Mata, présidente de l’association des femmes journalistes.
Il faut signaler qu’au cours de ce projet, un concours a été organisé à l’intention des journalistes des différents médias. 38 candidatures ont été déposées, 14 ont été validées et il n’ y a eu que trois prix décernés à deux femmes journalistes et un homme. Il s’agit de Sidigbé Condé, rédactrice en chef de la radio parlementaire, un autre journaliste de zali Fm et Algassimou Baldé.
Il faut rappeler que ce projet monté par l’association des femmes journalistes sur la prise en compte de la dimension genre dans le traitement de l’information a été financé par l’union européenne en compagnie du PASOC.
Aissata Barry