La grève de l’UGTG et les manifestations politiques projetées dès le lundi, 26 février 2018 viennent s’ajouter à celle déjà en cours et qui risque d’entamer sérieusement la paix et la quiétude sociale en Guinée, préoccupent la société civile.
Réunie autour des valeurs de paix et de justice sociale, celle-ci à travers ce qu’elle appelle « nouvelle dynamique de la société civile élargie aux institutions de la République », a rendu publique une déclaration ce samedi, 24 février 2018 au siège de la COFFIG. Elle appelle à l’apaisement et au dialogue.
Se félicitant de la présence à ses côtés des institutions de la République notamment le Conseil Economique et Social (CES), le Médiateur de la République et l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH), la société civile dit proclamer son unité et sa détermination à travailler en synergie pour le dénouement des crises sociales et politiques en cours.
C’est pour cela qu’elle décide de s’impliquer activement dans la recherche de solutions durables de sortie de crises.
« Nous appelons à la retenue, au sens du devoir patriotique et à la responsabilité citoyenne de tous, acteurs politiques, syndicaux et les autres forces vives de la nation à sursoir à toutes manifestations afin de donner la chance à la méditation portée par la nouvelle dynamique de la société civile », a plaidé Dr Makalé Traoé qui a lu la déclaration.
Par ailleurs, la société civile guinéenne dit avoir pris toute la mesure de la situation.
« C’est pourquoi, la société civile informe l’opinion nationale et internationale de sa décision de publier, au plus tard le lundi 26 février 2018, deux déclarations dans lesquelles elle donnera sa position sans complaisance sur le contentieux électoral et la crise syndicale », a-t-elle ajouté.
Les deux déclarations, conclut la société civile, indiqueront les actions qu’elle compte entreprendre les jours qui suivront.
Espérons que cet appel de la société civile soit entendu à tous les niveaux afin que baisse la tension.
Mamadou Sagnane