A l’issue d’une assemblée générale ce samedi, le Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs Libres de Guinée (SLECG) a rejeté la proposition de sortie de crise faite la veille par le gouvernement.
Ce qui, par ricochet, maintient la grève déclenchée depuis le 12 février 2018.
Après cette déclaration de la partie syndicale, la déception est palpable au sein de la délégation gouvernementale dont nous avons essayé de communiquer au téléphone avec tous les membres.
Le gouvernement espérait au moins une suspension de cette grève pour permettre la réouverture des classes et la poursuite des négociations sur le point concernant le salaire de base des enseignants. Le syndicat souhaite que ce salaire de base soit porté à huit millions de francs guinéens.
C’est vous qui m’informez, s’exclame un ministre. « Nous ne sommes pas officiellement saisis, permettez-moi donc de me renseigner d’abord. Mais s’il en est ainsi, c’est déplorable », poursuit notre interlocuteur qui appelle à mettre l’interêt de la Nation en avant.
Toutes nos tentatives de joindre le ministre Conseiller du chef de l’Etat, Tibou Kamara, perçu comme le principal négociateur au compte du gouvernement, sont restées vaines.
A suivre…
Thierno Amadou M’Bonet Camara