Au lendemain d’une folle journée de violences dans les quartiers et sur les principales artères de Kaloum, les activités administratives et économiques tentent de se remettre en marche.
Des rues moins encombrées, plusieurs bureaux non ouverts, des commerces fermés, la Présidence de la République quadrillée par les bérets rouges qui ne cachent pas leurs armes, voici la physionomie du centre administratif de la capitale guinéenne ce mardi 13 mars 2018.
Toutes les voies qui mènent directement à la Cour présidentielle sont barrées et occupées par un important dispositif sécuritaire. Les véhicules qui viennent de la banlieue sont obligés de contourner à distance. La veille, des femmes en colère avaient réussi à marcher jusqu’aux portes du palais.
Depuis ce matin, pas un seul pneu brûlé d’abord mais beaucoup redoutent une descente dans les rues des femmes et des jeunes qui ont manifesté la veille.
Dans la soirée de lundi, le gouverneur de la ville de Conakry a fait une sortie à la télévision nationale pour appeler les uns et les autres à l’apaisement.
Nous y reviendrons
M’Bonet