Après la rencontre du Président de la République avec le Chef de file de l’opposition guinéenne, le Haut représentant du Chef de l’État et la mouvance présidentielle, le Chef de l’État a demandé au comité de suivi des accords politiques du 12 octobre 2016, de reprendre ses activités pour sortir de cette impasse.
Le président du CNOSC (Comission Nationale des Organisations de la Société Civile Guinéenne), Dr Dansa Kourouma a apprécié l’instruction donnée par le Chef de l’État au comité de suivi. Car, dit-il, cela a permis à chaque membre de réaliser la teneur ou l’ampleur de la mission qu’on leur a confiée. Mais l’obtention des résultats escomptés après ce redémarrage des travaux du comité de suivi dépend d’après lui, de la volonté politique du Président de la République.
« Le comité de suivi a été saisi pour trouver des solutions aux problèmes posés. Ça c’est quelque chose qui m’a beaucoup réjoui parce que le garant de l’accord politique du 12 octobre 2016, c’est le Chef de l’État. Aujourd’hui, tout le monde est conscient que sans ce comité de suivi, la crise qui assaille la CENI, la crise entre l’opposition et le pouvoir ne peut pas trouver de solution. Donc je me réjouis que la volonté politique soit là. J’ai l’espoir que cette fois-ci, on aura l’opportunité de dialoguer », a-t-il fait savoir ce lundi, 09 avril 2018 lors de son intervention chez nos confrères de la radio Djiguii FM dans l’émission le »Quotidien ».
Poursuivant ses propos, il avoue qu’il a tout de même des inquiétudes concernant l’application de cet accord. Car pour lui, le comité de suivi ne s’est jamais pris au sérieux malgré sa composition suffisamment représentative. Mais, poursuit-il, « nous avons pris un engagement ferme avec tous les bords politiques de trouver solutions aux problèmes posés dans les meilleurs délais. Puisque j’ai compris que lors de ce dernier débat tout le monde est fatigué de ces conflits politiques ».
Dr Dansa Kourouma regrette tout de même la mise à l’écart de la loi au profit des arrangements politiques et c’est ce qui d’après lui serait à l’origine de tous ces soubresauts politiques dans le pays.
Marly Sall