Au cours d’un point de presse organisé la semaine dernière, les services du colonel Moussa Tiegboro Camara, ont présenté les résultats d’une enquête menée, selon eux, sur les marques de bouillon vendues sur le marché de la capitale guinéenne.
Selon ces résultats, seules neuf marques sur 95 répondraient aux normes. Sur toute la ligne, le ministère du Commerce n’est pas d’accord. Dans un entretien accordé à la rédaction de Mosaiqueguinee.com, Marc Yombouno, apporte un démenti.
« Pour le moment, à travers les analyses que nous effectuons quotidiennement, nous avons 23 marques de bouillon qui sont déclarées bonnes à la consommation. Sur ces 23 marques, il faut noter qu’il y a une cinquantaine de référence. C’est-à-dire si vous prenez Maggie, vous pouvez avoir Maggie crevette, poulet, jumbo et tant d’autres. Donc c’ est ce travail régulier que nous faisons », précise Marc Yombouno
D’ailleurs, le ministre rappelle que c’est une obligation pour les opérateurs économiques qui exportent ces bouillons de ne collaborer qu’avec son ministère.
« Les opérateurs économiques ont une obligation de passer par le ministère du Commerce. Je dis bien c’est une obligation, s’ils passent par un autre service, ça c’est à leurs dépens. Nous continuons le contrôle, au moment venu, nous allons éliminer tous ceux qui ne vont pas se soumettre à cet exercice d’analyse de leurs produits au niveau de nos marchés« , rassure t il.
Beaucoup accusent le ministère du Commerce d’être à la base de la prolifération de ces marques de bouillon dans le pays. « Ce n’est pas le cas , ça rentre un peu partout sans que le principe ne soit respecté. Si c’est le ministère du commerce qui autorisait l’entrée de tous ces produits, on ne serait pas avec ce nombre énorme de marques, on ne serait pas dans cette difficulté de contrôle », conclut il
Aissata Barry