Les transporteurs allaient gâcher la célébration de la fête internationale du travail qui a eu lieu hier mardi, et qui coïncidait à la fin de leur avis de grève adressé aux autorités guinéennes.
Il s’agit de la fédération syndicale professionnelle des transports et de la mécanique. Ces syndicalistes aussi, ont reproché à l’état le non respect de ses engagements contenus dans un accord signé en 2014. Ils se sont résignés, car disent-ils, ils ont été entendus par l’Etat.
Vous n’exigez pas de voir le Président comme le font maintenant tous les mécontents ? Nous avons posé la question au Secrétaire Général du syndicat des transporteurs.
« Le président est pour nous le dernier recours, donc on ne doit pas commencer chez lui. Nous, on le fait graduellement pour être satisfait », a-t-il répondu.
« L’Etat a été de bonne foi. On devait bien sûr aller en grève le lundi passé, entre temps, il y a eu des contacts, et nos préoccupations ont été prises en compte par les autorités qui les ont réglées au cas par cas sans remettre à plus tard », a rassuré M. Ousmane Horoya Sylla.
« Concernant la présence des bérets rouges au dépôt des carburants, il leur a été dit de quitter. Pour le cas des tracasseries routières avec les multiples barrages, le haut Commandant de la gendarmerie, Général Baldé, s’est lui-même impliqué et a appelé pour que ces barrages soient levés. Des barrages où il y a des militaires par exemple, ceux-ci n’ont qu’à s’occuper de la sécurité mais pas du contrôle des pièces des véhicules, c’est pas leur rôle. Sur les autres sujets, on continue les discussions, on a l’espoir que ça aboutira », a soutenu le chef syndicaliste.
ML Cissé