Le procès de l’attaque du domicile du Chef de l’Etat se poursuit au Tribunal de Première Instance (TPI) de Dixinn.
Après les comparutions de commandant Alpha Oumar Boffa Diallo (AOB) et Dame Fatou Badjar, ce lundi 2 juillet 2018, c’est le Jean Guilavogui, l’autre accusé, qui était à la barre pour livrer sa version des faits.
Devant le tribunal, après avoir répondu aux questions du procureur et de la partie civile, l’accusé a expliqué les circonstances dans lesquelles sa main a été amputée.
«Ma main a été amputée sans anesthésie parce que j’ai refusé de citer les noms qu’un certain capitaine Keita détenait sur une liste. Il s’agissait notamment du Général Nouhou Thiam, Bachir et autres. Il m’a dit que si je ne cite pas le nom de ces personnes, mon bras sera amputé », a expliqué Jean Guilavogui, qui rejette toujours les charges portées sur sa personne en précisant par ailleurs qu’il n’est jamais arrivé au domicile du Chef d’Etat guinéen.
L’affaire est encore renvoyée au 23 juillet 2018.
Alhassane Djigué