Depuis l’adoption de la déclaration universelle des Droits de l’Homme, il y a 70 ans, le 21 septembre de chaque année, est célébrée la journée internationale de la paix sous le thème « le droit à la paix«
A cette occasion, le ministre de l’Unité Nationale et la Citoyenneté, a fait une déclaration à son département pour rappeler aux Etats, leurs obligations et responsabilités de garantir à leurs peuples respectifs, un environnement et des conditions dignes et effectives paix.
Il les a exhortés à mettre fin aux conflits qui menacent la paix et leur a rappelé le droit fondamental des peuples et des individus.
Dans sa déclaration, Khalifa Gassama Diaby, a tenu en premier lieu, à rappeler le rôle et l’importance de la paix dans un pays.
« La paix est beaucoup trop importante pour la réduire en de simples incantations pendant que des actes vont dans le sens contraire. Elle est trop essentielle pour la laisser submerger par les effluves de nos désirs égoïstes. Notre pays sans être en guerre, se trouve dans une situation fragile de paix et de multiples menaces pour celle-ci. Les violences survenues récemment à Mandiana ne seraient certainement pas arrivées si les précédents survenus à Boke, Kindia, Siguiri, Conakry et dans la région forestière, avaient été punis et sanctionnés. Tout cela est une menace pour notre paix collective », a déclaré le ministre Gassama Diaby.
C’est pourquoi, il a demandé à ce que les fauteurs de troubles dorénavant, répondent devant la loi.
« Les citoyens qui s’adonnent à la violence, doivent en répondre devant la justice, mais cela ne peut en aucune manière justifier l’usage disproportionné et illégal de la force par des agents de sécurité, soit à Mandiana ou à ailleurs. La vie humaine est sacrée, il est tant qu’on s’en rende compte en Guinée. Si notre pays ne prend pas le chemin de cette moralité démocratique et humaniste, il se perdra à jamais », a insisté le ministre de l’unité nationale.
Pour finir, il a invité le peuple de Guinée, le gouvernement, la société civile et les acteurs politiques de prier et agir pour la paix, de résister aux tentations de haine, de la discrimination, de l’injustice ou de la violence, et chacun de faire vivre ses idéaux dans et pour la paix.
C’est pourquoi, il a tenu à rappeler cette citation : « La tolérance est une vertu qui rend la paix possible », disait feu Koffi Annan.
« Le prix de paix pour notre pays sera le respect de la loi par tous et pour tous », a-t-il conclu.
Aissata Barry